Yangsi avec Anne Dalonis

Un livre et son auteure – un voyage en soi, suspendu

Maintenant que le mal a réapparu, maintenant que la vie n’est plus qu’un compte à rebours, Kath peut lâcher prise. Oublier son travail et se consacrer à Pierre qu’elle élève seule depuis toujours. La visite de sa tante Hélène, exilée au Ladakh, dans ses songes et ceux de son fils, l’amènera même à y voir un signe à déchiffrer. Sur un coup de tête, la jeune femme s’envole avec Pierre vers le village reculé dans lequel Hélène vivait. Mais, sur place, nulle parente. Seulement ses cendres qui finissent de se consumer sur le bûcher. Sous le choc, Kath s’évanouit, avant de décréter vouloir repartir immédiatement vers la France… La patience et la bienveillance des habitants, ses rencontres avec Rinpotché et l’Amchi modifieront ses plans et la forceront à entamer un ultime travail : apprivoiser la mort.

Juste avant la mort, Kath réapprend la vie…

Si le scénario d’Anne Dalonis nous ouvre aux arcanes et sagesses de la culture tibétaine et bouddhiste, il se lit aussi comme la quête inattendue qu’une femme devra entreprendre à l’heure où son avenir se rétrécit. Comme ce cheminement intérieur dont le but est une vérité intime, un moi profond, débarrassé de ses illusions et de ses peurs. Comme une trajectoire secrète, mystique, jalonnée de conseils et de renforts, d’apprentissages et de leçons, que l’autrice restitue au sein d’un texte à la mécanique horlogère, à la sérénité envahissante.

“J’ai toute une pile de livres en retard, des livres palpables, comme je les aime. Le numérique, cela aurait plutôt tendance à me tenir à distance. J’ai téléchargé Yangsi, sur mon téléphone, et j’ai lu l’intro… Je ferme le pdf en me promettant d’y revenir. Quelques jours plus tard, le soir, je me dis que je vais lire quelques lignes. 5 minutes pour m’adapter au format “scénario”, et c’était parti… plus moyen de m’arrêter. La sérénité, palpable, et grandissante, au fil des pages, m’était comme perfusée, directement en intra-veineuse. Plus de minuit. Je m’arrête. Respire. “Je m’en garde pour demain”. Et le lendemain, le livre était fini. Tout mon corps en redemandant, attendant la suite… Anne, y a-t-il une suite ? S’il te plaît ! Ce livre, cette histoire, cette transmission, sont comme un voyage dans notre nature intime et profonde, notre vraie nature, les bouddhistes diraient la nature de l’esprit…” Cécile

Le lien pour télécharger le livre.